La Commission coréenne des communications (KCC) a récemment déclaré qu’une enquête serait ouverte contre Apple et Google. Les entreprises violent apparemment les règles locales relatives à la réalisation de transactions dans les applications. La date officielle du début de l’enquête est le 16 août, selon l’agence coréenne Yonhap News.
Outre l’App Store d’Apple et le Play Store de Google, l’enquête touchera également le magasin local ONE Store, qui appartient à SK Group. L’agence enquête sur ces trois magasins d’applications depuis le 17 mai et a constaté qu’ils auraient violé les exigences de la loi du pays adoptée l’année dernière. Cette loi autorise les développeurs à utiliser des systèmes de paiement tiers lorsqu’ils effectuent des microtransactions dans des applications. Et les magasins ne peuvent plus forcer les développeurs à utiliser uniquement leurs services. Apple et Google ont accepté d’ouvrir les plateformes aux systèmes de paiement tiers. Et d’accorder une remise de 4 % pour les transactions effectuées par le biais de services tiers.
Dans le même temps, même en Corée du Sud, l’interdiction de publier des liens vers des services de paiement alternatifs dans les applications demeure. Le mois dernier, Google a temporairement bloqué les mises à jour de KakaoTalk. Il s’agit de la messagerie instantanée la plus populaire dans le pays. A cause de cela, l’administration de qui a ensuite accepté de supprimer ces liens. Le service s’est également plaint qu’après que Google ait changé les règles pour effectuer des paiements. Les ventes de versions spéciales d’emoji pour le messager ont chuté d’un tiers. En fonction des résultats de l’enquête, le KCC peut ordonner aux propriétaires de magasins d’applications de mettre leurs sites en conformité avec les exigences de la loi, ainsi qu’infliger des amendes pouvant aller jusqu’à 2 % de leur chiffre d’affaires annuel.
Les parlementaires européens se sont également intéressés au travail des app stores d’Apple et de Google. Ils y ont adopté la loi sur les marchés numériques (DMA), qui interdit la monopolisation des outils de paiement pour les logiciels mobiles. Une mesure similaire est en préparation aux États-Unis.